Qu’est-ce qu’une sage-femme?

Connaissez-vous les sages-femmes?

Saviez-vous qu’elles sont des professionnelles, intégrées au réseau de la santé et des services sociaux ?

Que leur pratique est encadrée par un ordre professionnel ?

Qu’elles sont les seules professionnelles à offrir le choix du lieu pour l’accouchement ?

Les services de sages-femmes, présentement accessibles dans plusieurs régions, sont en forte demande. En réponse aux mobilisations citoyennes, le gouvernement s’est engagé à desservir une plus grande population du Québec. De nombreux projets sont actuellement en développement.

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Professionnelles de la santé reconnuesLe Regroupement Les Sages-Femmes du Québec (RSFQ) Dédié à ses membresEN SAVOIR PLUSLe Regroupement Les Sages-Femmes du Québec (RSFQ) est l'association professionnelle des sages-femmes du Québec. Il travaille au développement de la profession et défend le libre choix des lieux d’accouchement pour les femmes. Alors que l’Ordre des sages-femmes du Québec encadre la profession, le RSFQ est le porte-parole officiel des sages-femmes exerçant leur profession légalement au Québec auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).
Saviez-vous qu’il n’est pas nécessaire d’être référée par son médecin pour consulter une sage-femme?

Vrai ou faux?

Les services de sage-femme sont payants

FAUX ! Les services de sage-femme font partie intégrante du réseau public de la santé. Leurs coûts sont donc entièrement couverts par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) tout comme le suivi avec médecin.

Je n’ai pas accès à l’épidurale si j’accouche avec une sage-femme

VRAI… et FAUX ! La sage-femme personnalise la préparation à l’accouchement en tenant compte des besoins des futurs parents qui souhaitent un accouchement physiologique. Elle partage son expertise et propose une pluralité d’outils pour aider à faire face à la douleur. Durant l’accouchement, si un soulagement pharmacologique comme l’épidurale s’avère nécessaire, il est alors possible de transférer les soins au médecin. Le respect de l’expérience vécue, des besoins et des droits des femmes est central dans la pratique sage-femme.

Les doulas sont des sages-femmes

FAUX ! Les doulas, aussi appelées accompagnantes à la naissance, offrent un soutien informatif et émotionnel dans la période périnatale, mais elles ne peuvent pas poser des actes médicaux ni effectuer le suivi de grossesse.

Les sages-femmes suivent une solide formation universitaire

VRAI ! La formation universitaire d’une durée de 4 ans et demi est offerte par l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Elle inclut plus de 2300 heures de stages cliniques effectuées en maison de naissance, en centre
hospitalier ainsi qu’en milieu communautaire. Les sages-femmes formées à l’étranger qui souhaitent pratiquer au Québec peuvent le faire via un certificat spécialisé également offert à l’UQTR.

Après une césarienne, un suivi sage-femme n’est pas possible

FAUX ! Un accouchement vaginal après une césarienne (AVAC) sous les soins d’une sage-femme est possible car il fait partie de son champ de pratique. La sage-femme discute avec la femme ou la personne qui accouche de ses besoins, des différentes options offertes et des critères qui favorisent un AVAC.

Choisir l’accouchement à domicile est risqué

FAUX ! Il est largement démontré que l’accouchement planifié à domicile est aussi sécuritaire qu’à l’hôpital, pour une personne en bonne santé vivant une grossesse normale. La sage-femme dispose de tout l’équipement médical nécessaire ainsi que des compétences requises pour assurer la sécurité pendant l’accouchement et en post-partum immédiat. Elle est formée pour agir en situation d’urgence ou lorsque la situation requiert un transfert vers un centre hospitalier.