Statistiques

Les sages-femmes permettent de réduire les risques et le nombre d’interventions

L’étude sur la pratique des sages-femmes en maison de naissance, a permis de démontrer que le suivi de sage-femme permet de diminuer de nombreuses interventions. Cette étude a été réalisée en 1997 auprès de populations comportant des caractéristiques similaires.

En voici les principaux résultats :

  • 4 fois moins de forceps (1,4 % vs 4,1 %)
  • 8 fois moins de ventouses (1,7 % vs 10,2 %)
  • 5 fois moins d’épisiotomies (5,8 % vs 32 %)
  • 2 fois moins de césariennes (10,8 % vs 19,8 % pour les primipares 1,4 % vs 6,8 % pour les multipares)

De plus, une réduction de plus de 70 % des déchirures au 3e et 4e degré a été notée.

Pour le même type de grossesse à bas risque, on note :

  • 3 fois moins d’hospitalisations en cours de grossesse (3,3 % vs 10,3 %)
  • Une durée de séjour hospitalier à l’accouchement de moins de 24 heures pour les clientes des sages-femmes vs 2 jours chez 35,9 % et 3 jours chez 33,7 % des clientes des médecins.
  • Près de 2 fois moins de bébés prématurés (2,9 % vs 5,7 %)
  • Près de 2 fois moins de bébés de faible poids (1,6 % vs 2,9 %)
  • Les clientes des sages-femmes ont un taux d’allaitement de plus de 98 %

Source: Blais Régis, Pierre Joubert (1997), « Évaluation des projets pilotes de la pratique des sages-femmes au Québec », Québec : Université de Montréal, Université Laval.

Professionnelles de la santé reconnuesLe Regroupement Les Sages-Femmes du Québec (RSFQ) Dédié à ses membresEN SAVOIR PLUSLe Regroupement Les Sages-Femmes du Québec (RSFQ) est l'association professionnelle des sages-femmes du Québec. Il travaille au développement de la profession et défend le libre choix des lieux d’accouchement pour les femmes. Alors que l’Ordre des sages-femmes du Québec encadre la profession, le RSFQ est le porte-parole officiel des sages-femmes exerçant leur profession légalement au Québec auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

La pratique sage-femme permet de réduire les risques et le nombre d’interventions

4
fois moins de forceps
8
fois moins de ventouses
5
fois moins d’épisiotomies
2
fois moins de césariennes
2
fois moins de prématurité
2
fois moins de bébés de faible poids

Les soins de maternité comptent pour une partie importante du budget hospitalier

  • L’accouchement constitue la deuxième raison d’hospitalisation dans les établissements de santé.
  • Les actes obstétricaux demeurent les deuxièmes actes médicaux les plus fréquents dans les installations de soins généraux et spécialisés.
  • L’accouchement et la césarienne font partie des cinq actes chirurgicaux les plus coûteux (rémunération à l’acte) au Québec en 2003.
  • L’accouchement est la première cause d’hospitalisation des femmes en âge d’enfanter, alors qu’au moins 80 % d’entre elles ont une grossesse normale.

Source : MED ECHO, 2001

Vers 36 semaines, j’ai décidé d’accoucher à domicile. Ma maison me semblait le meilleur endroit pour accoucher, car le matériel serait le même qu’à la maison de naissance, mon environnement me serait familier, je n’aurais pas à me déplacer après l’accouchement, je serais loin des microbes des hôpitaux… Je me sentais prête à vivre cette aventure avec mon conjoint et ma sage-femme parce qu’elle avait su me mettre en confiance sans mettre de pression… Le choix m’est venu naturellement au fil de ma grossesse.
MélanieLévis